La propriété n'existe pas, c'est toute la confusion :/

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oulah lah, tu veux dire quoi par la ???

Tout simplement que la propriété n'existe que dans la tête des humains qui ont la culture de la propriété. La norme en fait.

Rien n'apparatient a personne, sinon la chose qu'on utilise sur le moment. Tout est à tout le monde, c'est tout ce que je voulais dire.

Le sens de mon idée, c'est qu'on est trop con pour partager avec le voisin. Je ne cautionne ni ceux qui volent la terre, ni les victimes révoltées, ils naviguent tous les deux dans la même connerie. Tu me pardonnera le mot.

C'est pas avec des bombes qu'on fait naître la paix, et c'est pas en parlant de "droit de propriété" qu'on ira vers du partage, une meilleur répartition, ou quelconque compréhension mutuelle.

Du moins c'est la théorie la plus simple qui le voudrait. Même si moi je n'ai pas encore eu l'occasion de me faire endoctriner et de me faire inonder de messages subjectifs et de cas particuliers d'injustice. Ce qu'est certains, c'est que les deux peuples ont le droit de faire ce qu'ils font, de leur point de vue respectif. C'est rigolo de loin.

Vision naïve ?

J'entends toujours, au moins.

"Y'a eu des accords internationaux. Y'a des lois. Des decisions des Nations Unies, de la Croix rouge"

Il se trouve que les états démocratiques prêchent l'idéalogie, mais c'est quand même l'économie qui prime sur la politique. Les écrits, et les promesses, c'est pas un investissement concret de fonds, il me semble. D'un point de vue comptable, je ne doute pas que "perdre de l'argent" soit une éventualité quand les "pays richent" pensent "protégons-nos familles de la crise d'abord".

Moi ce que j'en dis, c'est que s'il y a des connards qui viennent avec des flingues, une culture dont je ne veux pas, ou ce que j'en sais ; je fuis, point barre. La terre c'est de la terre.

Fuir où ? Là, c'est problématique.

Mais combattre pour "sa terre" c'est assez vide de sens, d'où mon ironie. Il faut se battre pour une vie, ou quoique ce soit d'autre avec un peu de valeur.

J'observe seulement que dans ce genre de guerre, les deux partis pensent avoir le droit. Malgré le fait qu'il y aura toujours un côté bien plus puissant que l'autre, et que ce ne sera jamais "équitable"...

C'est toujours ainsi, il me semble. Ça aurait sans doute été l'inverse, si le rapport était inversé.

En tant qu'aveugle je ne vais pas enseigner une borgne (tu vois au moins la moitié des choses : le côté oppressé), j'aimerais juste te suggérer que c'est "un classique", qu'ils ont tous les deux raison. Parce qu'il n'y a pas une seule vision du monde, parce qu'on est tous endoctrinés dans nos manières de penser, moi et toi compris ; tout le monde. C'est ce que je pense du haut de mon oeillère personnel.

N'importe quel humain veut sauver tout le monde. N'importe quel humain veut le bien de son prochain. J'en doute pas.

Et pourtant ça finit souvent comme ça, faut l'avouer. Merci aux obligations, devoirs et autres qu'on s'impose.

Je n'ai pas la passion qu'il faut pour vouloir "arranger une situation" au point d'y risque ma peau. La situation est mauvaise, mais le contexte tout entier l'est aussi. Les "grands peuples" sont trop instables. C'est tellement évident qu'il faut seulement des gens indépendant à une échelle réduite à quelques milliers de têtes. Pas ce bouillon de millions qui sont juste "une masse" carrément instable quand elle en voit une autre.

Ça peut que se marcher sur les pieds.

Parlant de trucs plus poétiques, l'écologie qui s'éffondre, le pétrole qui manque, l'économie qui vacille... Peut-être que c'est une bonne chose ; au moins la guerre sera globale, même pour les pays riches. Dans les catastrophe majeures, on se serre les coudes bien comme il faut le plus souvent. Jusqu'à ce qu'on aille assez bien pour s'envoyer des coups.

J'ai le sentiment d'être plus ou moins insensibilisé à l'idée d'injustice quand l'on visionne ce qui nous arrive. Même si je doute que ce soit bien moral d'ignorer la souffrance d'autrui... Il n'empêche que la vision de milliard de cadavres a quelque chose d'un peu captivant. Parce que c'est possible, et que c'est probable qu'on soit de la génération qui verra une cassure dans la démographie ET dans les habitudes humaines. L'une d'entre-elle était de se démonter entre-peuples dominant/dominés...

On peut lutter contre le courant. On peut. Faut pas avoir peur de se dissoudre, et aimer ça. Je ne juge pas, mais il me semble qu'il y a tant de choses moins brutes, inatendues et plus "marrantes". C'est aussi totalement subjectif de le dire. C'est pourquoi je ne suis pas à ta place, je crois.